Sur le territoire départemental, la Vienne, il faudrait 60 médecins urgentistes pour faire tourner les quatre sites (Poitiers, Loudun, Châtellerault, Montmorillon). Or, nous en avons 40…
Les politiques et la Sécurité sociale n’ont pas été à la hauteur
Les services d’urgence font face à une pénurie de plus en plus grandissante de médecins titulaires, mal compensée par des intérimaires aux compétences parfois grossièrement ajustées.
Force est de constater que les politiques qui ont dirigé la France, depuis les années 80, n’ont pas anticipé correctement l’évolution du métier de médecin et particulièrement celui d’urgentiste.
La Nouvelle République produit un article, en date du jeudi 20 mai 2022, Urgences : « On fait tout pour fermer le moins possible ».
Voici un exemple parlant tenu par le Professeur Olivier Mimoz, responsable du service des urgences du CHU de Poitiers.
Sur le territoire départemental, la Vienne, il faudrait 60 médecins urgentistes pour faire tourner les quatre sites (Poitiers, Loudun, Châtellerault, Montmorillon). Or, nous en avons 40…
Evidemment, on ne peut jeter la pierre aux responsables médicaux en place, ils font avec les moyens qu’on leur donne. L’échec cuisant des politiques et une mauvaise évaluation par la Sécurité sociale de la situation conduisent à un danger grave et imminent pour la population.
Il est dérangeant qu’aucune responsabilité ne soit engagée à l’encontre de ceux qui ont conduit la France dans cette impasse.