L’actuel président français sera bien présent à l’élection 2022 car il n’a terminé sa tâche.
Détruire ou déconstruire
Bernard Cazeneuve, ancien premier ministre s’exprimait ainsi dans le média Le Point : La suppression de l’École nationale d’administration, et celle du corps préfectoral, tournent une page de l’histoire de notre République. Celle d’une conception de la haute fonction publique, conçue pour être au service de l’État et non à la disposition d’un clan.
Ces décisions obéissent à des intentions qui n’ont que peu à voir avec la nécessaire réforme de l’action publique. Le pouvoir, en fin de quinquennat, se décerne à lui-même et à bon compte un brevet en réformisme alors que sa capacité à transformer le pays s’est fracassée sur trois crises : le mouvement des Gilets jaunes, les manifestations contre la loi sur les retraites et l’épidémie de Covid-19.
Après 4 ans au pouvoir, Emmanuel Macron s’est dévoilé. Non seulement il s’est fracassé sur trois crises mais pour conserver le pouvoir, il n’a pas hésité :
- à sacrifier les forces de l’ordre au moment des gilets jaunes,
- entreprendre une destruction des partis politiques,
- diminuer la présence des corps intermédiaires,
- réduire la substance de l’Assemblé Nationale…
Une bonne partie du peuple français s’attendait à une déconstruction afin de réévaluer nos systèmes traditionnels, or il s’emploie à détruire et engendre le chaos.
L’actuel président français sera bien présent à l’élection 2022 car il n’a terminé sa tâche.