Le Président du TPLF (Front de libération du peuple du Tigré) est à la tête de l’Etat du Tigré, une des régions au nord de l’Ethiopie, pour lui, l’exclusion des tigréens des rouages de l’état par Abiy Ahmed, clan oromo, est inacceptable.
L’homme fort du Tigray (Tigré)
Le gouvernement fédéral Éthiopien a entrepris de mettre au pas la région rebelle du Tigré (Tigray).
Après avoir dénoncé la légalité des élections dans la région du Tigré, Abiy Ahmed, premier ministre de l’Éthiopie, a encore moins apprécié l’appropriation de la base militaire fédérale de Mekele par des troupes rebelles du Tigray.
En face de lui, Debretsion Gebremichael, Président du TPLF (Front de libération du peuple du Tigré) et à la tête de l’État du Tigré. Celui-ci n’accepte pas que le gouvernement fédéral ait reporté les élections législatives et que depuis mars 2018, moment ou Abiy Ahmed arrive au pouvoir, les tigréens soient exclus de la gouvernance fédérale alors qu’ils avaient dirigé le pays depuis 1991.
C’est bien une guerre entre deux hommes qui est déclarée, Debretsion Gebremichael contre Abiy Ahmed.
L’Éthiopie est familière aux guerres de clans et affrontements ethniques, elle compte 80 groupes ethniques.