Les investisseurs non-résidents ont vendu massivement la dette turque compte tenu des risques comme celui relatif à la devise, même le Qatar qui est un important financeur finira par jeter l’éponge tôt ou tard.
Gesticulations d’Erdogan
Le président turc ne sait plus quoi inventer pour détourner le regard de ses concitoyens sur l’effondrement de l’économie de son pays. Or, plus il gesticule plus les investisseurs non-résidents vendent massivement la dette turque compte tenu des risques comme celui relatif à la devise.
Une devise turque qui se repli de 26 % face au dollar cette année, une baisse historique. Ce 26 octobre 2020, la livre turque s’échangeait à 8,04 TRY contre un dollar vers 07H30 GMT, essuyant une perte supérieure à 1% depuis le début de la journée. Depuis le 1er janvier, la devise turque a perdu près de 35% de sa valeur face au billet vert.
Le président turc a des problèmes avec les occidentaux comme la France, en outre la Turquie se trouve aussi sous la menace de sanctions américaines après avoir récemment testé, au grand dam de Washington, un système de défense anti-aérien sophistiqué, le S-400, acquis auprès de la Russie malgré les mises en garde de l’Otan dont Ankara fait partie.
La fuite en avant d’Erdogan, ses rêves guerriers asphyxient l’économie de la Turquie, même le Qatar qui est un important financeur finira par jeter l’éponge tôt ou tard.