La chaîne qatarie beIN indique avoir des preuves irréfutables d’un piratage à grand échelle de ses émissions sportives par la chaîne illégale beoutQ en Arabie saoudite.
Le piratage de beIN est un sport national en Arabie saoudite.
Les autorités saoudiennes ont beau dire qu’elles ne sont pas responsables des piratages des émissions sportives de la chaîne qatarie beIN, plus personne ne les croit.
Voilà quasiment un an, qu’une chaîne illégale émet tranquillement, notamment des matchs de football ou des épreuves de Formule 1, produits par beIN sports. La chaîne propriété du Qatar paie des sommes « folles » pour être distributeur d’émissions sportives en particulier dans le Golfe.
Voyant que les responsables saoudiens s’en tiennent seulement à des discours, pour mettre fin à cette situation de piratage, beIN a engagé trois sociétés internationales pour trouver les pirates. La société américaine Cisco Systems, la société suisse NAGRA et la société espagnole Overon, ont conduit des recherches qui démontrent ce piratage par la chaîne illégale beoutQ, utilisatrice du fournisseur de satellite saoudien Arabsat.
Puisque le piratage de beIN est un sport national en Arabie saoudite, il ne reste plus au Qatar qu’à saisir la justice pour faire cesser ce type de comportement.
Décidemment, depuis le boycottage du Qatar, tant en Egypte qu’en Arabie saoudite, beIN est devenue la société à éliminer.