Voilà 115 jours que le boycott du Qatar est en place, si la vie au quotidien s’organise, les autorités qatariennes s’apprêtent à donner un tour de vis supplémentaire pour s’assurer que tous restent fidèles à l’émir.
Ce n’est pas l’heure de la dispersion au Qatar
On reproche souvent au Qatar de s’immiscer dans les affaires des autres pays et notamment ses voisins comme les Emirats arabes unis, Bahreïn et l’Arabie saoudite. Or, depuis le début de la crise dans le Golfe, ses derniers ne restent pas muets et interpellent par tous les moyens, ceux qui au Qatar ne partagent pas les orientations de l’émir Tamim bin Hamad al Thani.
Voilà 115 jours que le boycott du Qatar est en place, si la vie au quotidien s’organise, les autorités qatariennes s’apprêtent à donner un tour de vis supplémentaire pour s’assurer que tous restent fidèles à l’émir. Cette reprise en main est importante car elle touche même le clan al Thani dans le sens large. A l’heure où chacun se rend compte que les boycotteurs du Qatar souhaitent que celui-ci s’incline devant leurs demandes, l’émir et son équipe dirigeante n’accepte aucune dispersion en interne.
Un message clair envoyé au quartet des boycotteurs qui organise des réunions pour proposer une alternative à l’émir Tamim al Thani. Alternatives peu crédibles, lorsqu’on regarde avec un peu d’attention à quel point pour faire avancer l’ensemble des forces du Qatar, il faut une énergie considérable et une connaissance parfaite de l’ensemble des dossiers que porte ce pays.
Le Qatar va à marche forcée vers son futur, s’il venait à ralentir pour faire plaisir à quelques conservateurs, compte tenu des choix économiques et des moyens financiers engagés, il pourrait se trouver confronté à des lendemains douloureux pour toutes les populations du Qatar. L’émir Tamim n’a pas le choix et doit assumer ses responsabilités, il ne peut faire plaisir à tout le monde en même temps.