Le président du PSG applique la vieille maxime, « diviser pour régner. » Il devient difficile de savoir qui fait quoi parmi les cadres dirigeants. Le Président du PSG ne se met-il pas en péril avec cette gestion du club ?
Diviser pour régner peut avoir ses limites
Il y a quelques semaines, un média annonçait que Jean Claude Blanc, le directeur général délégué, était prêt à quitter le navire. Les détails donné par l’auteur de l’article laissaient à penser que des informations internes étaient sur la place publique. Le président du PSG serait en voie de constituer « une équipe de gestion parallèle ». Cela vient s’ajouter à la mise au placard du responsable de la sécurité qui n’a pas réussi à faire un geste envers le Collectif Ultras Paris. Le pouvait-il réellement, alors que depuis longtemps la gestion de la sécurité est dans les mains des forces de l’ordre ? Là encore, le président s’est entouré d’un étrange personnage, un as de la manœuvre qui embrouille tout le monde et affaiblit JPDH le responsable de la sécurité,
Le président du PSG applique la vieille maxime, « diviser pour régner. » Il devient difficile de savoir qui fait quoi parmi les cadres dirigeants. Que peut-il ressortir de ses embrouilles ? Rien de bon. Le point le plus sensible, demeure la sécurité des matchs, la responsabilité devient trop diffuse. Au moment où les supporters s’organisent et s’étoffent et tant mieux, en face, côté club la sécurité s’affaiblit.
Le seul qui pour l’instant arrive à tenir la barre pour diriger sa partie et ne pas se laisser marcher sur les pieds c’est Emery. Il a une échéance, la ligue des champions et cela se présente bien. Toutefois il reste encore du chemin à parcourir et les résultats ne sont pas assez constants pour garantir le futur.
La méthode de la division pour asseoir son autorité a ses limites. Elle peut générer trop de confusion et conduire au chaos. Le nouveau chapitre qui devait s’ouvrir pour le Paris Saint Germain est assez étonnant. L’émir du Qatar Tamim al Thani a certes renouvelé sa confiance au président du PSG et s’affiche avec lui. Mais si les résultats ne sont pas au rendez-vous et l’ambiance générale se dégrade à cause de la gestion du président, il aura beaucoup de mal à résister à ceux qui pensent que Nasser al Khelaifi n’a pas le temps de gérer ce grand club qui compte dans la stratégie footballistique du Qatar.
Mise à jour, première publication le 21-2-2017 à 18h17