La loi N° 3-2016 vient d’être adoptée par l’émir du Qatar, elle porte sur les formalités à accomplir au moment de la naissance et du décès. On espérait une évolution des droits de la femme célibataire mais tel n’est pas le cas, à la lecture de la presse locale du Qatar.
Etre une femme au Qatar ce n’est pas si facile
La dernière loi qui avait traité la problématique de la naissance et du décès, date de 1982, soit 34 ans. C’est l’âge de l’émir du Qatar, le dirigeant de ce pays. L’émir Tamim vient donc d’adopter la loi N° 3-2016 qui actualise, cela était nécessaire, les actes liés à la naissance et au décès sur le sol qatarien. De la part de ce jeune émir qui a une grande connaissance du monde, notamment par les multiples voyages qu’il accomplit, on attendait une réelle évolution des droits de la femme célibataire dans ce pays. Etre une femme célibataire au Qatar ce n’est pas si facile, malgré les propos tenus par un écrivain français qui essaie de mettre en valeur l’action des femmes dans ce pays. Au Qatar, avoir un enfant en dehors du mariage est illégal et vous conduit en prison, parfois avec votre enfant. Etre une femme célibataire au Qatar oblige à une rigueur absolue car le châtiment vous guette. Faudra-t-il attendre encore plus de 30 ans pour espérer à nouveau un changement de cette situation obscurantiste ? Ou alors faut-il se marier et divorcer comme c’est la grande mode au Qatar en ce moment ?
Il faut que les expatriés sachent que cette loi s’applique à tout résident sur le sol qatarien, on a déjà vu des femmes célibataires expatriées se retrouver enceinte, être emprisonnée et accoucher et élever leur enfant en prison.
Prudence est mère de sureté !