Plusieurs députés français s’interrogent sur les alliances entre les pays du Golfe, dont le Qatar, et la France. Quelque chose de grave est palpable, la désignation d’un bouc émissaire.
Mieux connaitre le Qatar d’aujourd’hui
Au moment où la France s’interroge et se demande sur qui elle peut compter, plusieurs députés français interpellent le gouvernement sur les alliances entre les pays du Golfe, dont le Qatar, et la France. Les récents évènements dramatiques du 13 novembre à Paris et l’assaut contre un repaire de terroristes à Saint Denis, banlieue parisienne, ce jour, créent un climat de méfiance qui pourrait à tout moment dégénérer. Quelque chose de grave est palpable, la désignation d’un bouc émissaire.
Des propos sont tenus mettant en cause, tant les alliances avec les pays du Golfe indiquant qu’ils ne font pas assez pour combattre le terrorisme, que des institutions comme l’UIOF, ou bien des lieux de cultes musulmans supposés radicalisés, ou alors la désignation des frères musulmans comme éléments déstabilisateurs…
Les terroristes vont-ils réussir à diviser le peuple français, rien n’est certain, mais l’acharnement dont ils font preuve envers la France, nous oblige à être vigilants et ne pas mettre, pour des raisons de politique politicienne, de l’huile sur le feu. Il ne faut pas craindre d’expliquer et de rappeler que la propagande mis en avant par les terroristes conduit inévitablement au chaos dont ils se nourrissent.
Alors que la visite du premier ministre du Qatar en France, Abdullah bin Nasser bin Khalifa Al Thani, se termine, il est dommage qu’il n’ait pas eu un échange avec la jeunesse française, dans le cadre d’un dialogue dans une université. Comme nous l’avons indiqué à plusieurs reprises, si l’image du Qatar auprès de la plus part des politiques est correcte, cette image est désastreuse auprès de la population française. Ce n’est pas le silence assourdissant de l’ambassade du Qatar en France qui fera changer cette image. Il est urgentissime que la population française connaisse mieux le Qatar d’aujourd’hui, non pas seulement comme une destination de travail ou de tourisme, mais aussi comme un jeune pays qui s’est arraché au féodalisme et qui essaie de s’insérer dans la nouvelle donne mondiale.
L’émir Tamim en personne ferait bien de mettre en place les moyens de mieux faire connaitre le Qatar depuis qu’il le dirige.