Akbar al-Baker le patron de Qatar Airways ne correspond plus à la nouvelle image du Qatar, il pourrait à terme être remplacé.
La provocation ne peut être durablement l’image de Qatar Airways
Après le changement de cap à Qatar Investment Authority, il est possible qu’un remaniement s’effectue à terme à la tête de Qatar Airways pour cause d’agressivité.
Comme l’indique le média « Le Figaro », en refusant la livraison du premier Airbus A 350, sous le prétexte que sa compagnie est « la plus exigeante au monde », Akbar al-Baker fait un nouveau coup d’éclat dont il a le secret.
Après sa provocation récente où il s’en était pris aux syndicats au niveau international, c’est sans doute la provocation de trop. Son attitude est insultante pour les travailleurs d’Airbus et pour les travailleurs au niveau international. Elle est aussi insultante pour les autres compagnies aériennes au niveau mondial car avec ce type de remarque il prétend que les autres acceptent n’importe quoi.
Akbar al-Baker fait partie de cette vieille garde qui ne connait que l’agressivité en matière commerciale. Or le Qatar est en cours de faire son « aggiornamento » pour aller vers une pratique plus soft, à la Koweitienne. Comme nous l’indiquions, le communiqué publié mardi 9 décembre 2014 par les six états du Golfe dont fait partie le Qatar, ne doit pas être vu seulement comme un rapprochement avec l’Egypte mais surtout comme un changement de cap de la part du Qatar. Le soutien des autres pays du Golfe pour bâtir ensemble un futur implique que des comportements provocateurs et excessifs comme ceux d’Akbar al-Baker cessent. On peut se comporter autrement et faire prospérer sa compagnie, non loin de lui le patron de Qatar Airways, a un bel exemple aux Emirats Arabes Unis.
Dans une autre partie du monde Akbar al-Baker pourrait sans doute faire valoir les dossiers dont il dispose, pour négocier une certaine tranquillité, comme celui du paiement, des actions de Qatar Airways, très élevé de l’ancien premier du Qatar HBJ. Mais malheureusement pour lui, il est au Qatar, où s’il représentait une menace, sa propre sécurité serait vite remise en question.
Prochain article : Une coupe du Monde 2022 qui se joue au Qatar mais aussi dans d’autres pays arabes ». Comme dirait le président Hollande, le changement c’est maintenant, mais au Qatar ils ne font pas semblant.