Dans les accusations de corruption contre le Qatar apparemment tous les moyens sont bons pour faire éclater la vérité. Mais est ce que les propos de Phaedra Almajid sont fiables, elle qui a travaillé de mai 2009 à mars 2010 pour l’organisme chargé de la Coupe du monde 2022 au Qatar ?
Ce n’est pas la première fois que Phaedra Almajid accuse le Qatar
Voici ce que déclare Mme Almajid « Eckert s’est assuré, de manière très commode, très calculée, que mon identité soit révélée .» « « Pour faire taire tout autre lanceur d’alerte (…) et pour que nous arrêtions de parler de ce qu’il s’est passé lors de l’attribution du Mondial-2022. » Phaedra Almajid est l’ex-responsable médias de la candidature qatarienne de mai 2009 à mars 2010 pour la Coupe du monde 2022.
Mme Almajid a reçu des menaces pour avoir témoigné en défaveur du Qatar, le FBI l’aurait mise sous protection car ils ont pris au sérieux cette affaire. Or ce témoignage fait auprès de l’enquêteur officiel de la Fifa devait rester secret. Hans Joachim Eckert de la Fifa a-t-il volontairement voulu faire taire Phaedra Almajid ?
Comment croire les propos de Phaedra alors qu’elle s’est déjà renié publiquement ? En 2011 la presse parlait déjà de Phaedra Almajid, voici un article intéressant, cette personne qui accusait déjà le Qatar pour plus tard revenir sur ces propos. « I was very upset after I left the bid and wanted to basically hurt the bid back, » Al Majid said. « My intentions were to make a few headlines, I never expected that my lies would be carried on. It just went too far. I never expected it to come to this point. There was never anything suspicious or any wrongdoing on Qatar’s part. « I cannot tell you how sorry I am. I have hurt reputations of three members of the FIFA executive committee, I have hurt their reputation, and more importantly I have hurt my colleagues on the Qatar bid. »
Mais aussi d’autres journaux comme :
Et si finalement ses nouvelles révélations déjà connues n’étaient encore qu’un moyen de déconsidérer le Qatar ? Pendant ce temps là on ne parle pas du vrai problème celui des travailleurs expatriés en grande difficulté.
La question que l’on peut se poser aujourd’hui est de savoir, à part de faire le « buzz », si des scoops réchauffés font réellement avancer la vérité.