Lors de sa visite en France il y a quelques jours, l’émir du Qatar parlait d’une relation renforcée entre les deux pays, on est en droit de s’interroger.
Peut-on faire confiance à l’émir du Qatar
La récente visite de l’émir Tamim en France paraissait aller dans le sens du renforcement des relations entre les deux pays. Les relations entre les deux pays sortent renforcées « comme toujours », déclarait-il à l’AFP. Pourtant des éléments viennent troubler se satisfecit. Une interview accordée à l’observatoire du Qatar par Guy Delbés « investisseur officiel du Qatar » en France nous apprend que la France est le 4e pays où investit le Qatar et non le 2e après l’Angleterre, l’Allemagne et la Suisse. La nouvelle vague d’investissements viendra-t-elle rééquilibrer cet état ?
Beaucoup plus grave, les propos tenus à Akbar al-Baker PDG de Qatar Airways. On lui prête des propos menaçant sur l’achat d’Airbus s’il n’obtient pas des couloirs de vols supplémentaires en Europe. Akbar al-Baker est pressé de détruire ce qu’il reste de l’aviation commerciale européenne pour concurrencer les autres compagnies du Golfe, Emirates et Etihad. La mise en service du nouvel aéroport international du Qatar Hamad International Airport (HIA) capable d’accueillir 30 millions de passagers et à terme 50 millions implique un accroissement des vols par Qatar Airways. Or ouvrir des couloirs supplémentaire pour des compagnies européennes équivaut à terme à perdre encore plus de trafic et donc il y a péril pour leur survie.