Plusieurs analystes ou organismes comme le FMI invitent le Qatar à la prudence concernant les dépenses qui sont en augmentation sur le dernier semestre de plus de 33 %. En même temps on constate une baisse significative de l’excèdent budgétaire.
Le Qatar est dépendant du gaz ce qui n’est pas rassurant
Les efforts pour diversifier l’activité économique du Qatar ne peut aboutir en quelques années. Il faudra sans doute plusieurs décennies pour que le gaz ne soit pas la ressource essentielle du pays. Or dépendre à ce point d’une ressource inquiète les analystes et le FMI.
Rien ne prouve un effondrement du marché du gaz mais avec l’arrivée sur le marché d’un géant comme les USA qui vont commencer à exporter, il règne une certaine incertitude. Tout le monde surveille le Japon qui représente pour le Qatar une véritable manne depuis les difficultés de ce pays avec l’atome. Mais le premier ministre Shinzo Abe se donnera tous les moyens pour réussir sa reprise économique y compris de relancer ses centrale nucléaires.
L’essentiel des dépenses à venir porte sur les infrastructures et la coupe du monde 2022. Plusieurs analystes ou organismes comme le FMI invitent le Qatar à la prudence concernant les dépenses qui sont en augmentation sur le dernier semestre de plus de 33 %. En même temps on constate une baisse significative de l’excèdent budgétaire.
Déjà certaines dépenses liées aux infrastructures sont étalées dans le temps. Pour ce qui concerne la Coupe 2022 malgré la « certitude formulée par le président de la FIFA, l’échéance attendue est le rapport de l’ancien procureur GARCIA qui enquête sur des faits de corruption de ceux qui ont voté pour le Qatar. L’actualité concernant l’affaire Warner – Bin Hammam montre que rien n’est définitif.
Il est urgent d’attendre le rapport Garcia pour accélérer les travaux des stades et des environnements.