Préserver les richesses naturelles passe en premier lieu par la collecte de plantes sauvages, la caractérisation et la conservation.
Etape et diagnostic du plan stratégique 2011-2016
Le Ministère de l’Environnement (MEO), le Centre de biotechnologie et le secteur de la réserve naturelle mettent en place un projet qui s’inscrit dans le cadre du Plan stratégique de la préservation des ressources génétiques des plantes sur la période 2011-2016. L’objectif de se projet est la collecte de plantes sauvages, la caractérisation et la conservation. Mohammed al Mohannadi directeur par intérim du Centre biotechnologique a fait le constat suivant : «Les ressources végétales au Qatar se sont dégradées et elles sont exposées à l’extinction en raison de nombreux risques environnementaux tels que l’expansion sauvage de la construction, de l’augmentation de la population, des températures élevées, du réchauffement climatique, le surpâturage et la déformation de l’environnement et habitats naturels de plantes. » Mohannadi dit que le centre a la responsabilité de préserver les ressources génétiques des plantes qui deviennent rare.
La mise en œuvre du traité international de Rome en 2004 et de ses révisions
Le traité international sur les ressources génétiques des plantes, un texte juridiquement contraignant sur l’agriculture durable, est entré en application, après sa ratification par de nombreux pays. Le Traité s’adresse aux gouvernements, aux agriculteurs et aux sélectionneurs. Il offre un cadre multilatéral pour l’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages qui en découlent. L’humanité a besoin de sauvegarder et de développer davantage la précieuse base de ressources génétiques des plantes, qui est essentielle pour l’agriculture.
Les actions du Qatar
Les organisations internationales ont exhorté tous les pays à travers le monde à préserver les ressources génétiques des plantes et à effectuer des études qui se concentrent sur la reproduction et le développement des plantes afin de parvenir à un développement durable et maintenir l’équilibre écologique et la biodiversité. Une banque de donné sera mise en place pour recueillir selon Mohannadi les 420 espèces de plantes. Cette base de données des gènes des plantes sera disponible à tous les chercheurs pour effectuer des études au niveau international.
Pour en savoir plus téléchargez le PDF du « Traité international sur les ressources phylogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture ».