Le président américain Obama s’impatiente. Il constate l’échec de John Kerry et l’incapacité des politiques des deux camps à maîtriser les militaires, il monte au créneau pour obtenir une trêve durable. Le Conseil de sécurité de l’ONU cette nuit a adopté un texte pour un cessez – le feu immédiat et sans conditions.
Le travail de fond de John Kerry n’a pas payé immédiatement
Obama conscient de l’important travail de rapprochement opéré par son secrétaire d’état aux affaires étrangères dans le conflit opposant Israël aux forces de la bande de Gaza, mais devant son échec dans l’immédiat, monte au créneau pour obtenir une trêve de longue durée. Le Conseil de sécurité de l’ONU cette nuit a adopté un texte pour un cessez – le feu immédiat et sans conditions. Les 15 pays composant le Conseil de Sécurité de l’ONU soutiennent ainsi l’important travail du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon qui en parallèle de John Kerry mais en relation permanente œuvre à une solution à long terme.
Les militaires des deux camps ne sont pas d’accords pour un cessez – le feu
On sent nettement la différence d’appréciation entre les politiques et les militaires sur l’issue de ce conflit.
Pour Israël, Tsahal considère « qu’il reste encore à faire pour détruire les tunnels », le cessez-le feu est prématuré et pourtant 43 soldats ont perdus leur vie ainsi que 3 civils.
Pour les forces de la bande de Gaza, les Brigades Ezzedine al-Qassam, les Brigades Al-Qods, les Comités de Résistance Populaire (CRP), les salafistes djihadistes, les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa et les Brigades Abou Ali Moustapha, ne voyant aucune revendications aboutir et malgré 1030 morts pour les habitants de la bande de Gaza et plus de 6000 blessés, constatant que les forces d’occupation sont encore sur leur territoire ne peuvent accepter un cessez – le feu.
Devant l’incapacité pour les politiques des deux camps de maîtriser les militaires, Obama et le Conseil de sécurité se font plus pressant car le conflit pourrait s’enliser et durer.