La décision des pouvoirs publics français d’interdire les manifestations pro-palestiniennes ou pro – israéliennes représente à terme un risque. Lorsque les individus ne peuvent manifester publiquement, ils accumulent en eux une « haine » qu’ils expriment souvent autrement.
Encadrer les manifestations mais ne pas les interdire
Le conflit qui se déroule dans la bande de Gaza interpelle des citoyens français et des résidents sur le sol français ayant des liens avec les communautés en conflit ou choqués par le nombre de morts qui ne cesse de croître.
Les manifestations sont une manière de soutenir mais aussi d’évacuer la peur que des proches soient victimes de ce conflit. La France est connue au niveau mondial pour ces expressions publiques qui souvent s’exercent par des manifestations. Il y a une tradition dans notre pays de descendre dans la rue pour s’exprimer ce qui nous a évité en grande partie le développement de groupes extrémistes comme dans d’autres pays où l’expression publique est muselée.
La crainte concernant des manifestations par les pouvoirs publics est compréhensible, mais il est souhaitable au lieu de les interdire de rechercher un encadrement avec les organisateurs de ces manifs. C’est responsabiliser les manifestants au lieu de les infantiliser.
Que se passera-t-il si bravant l’interdiction des rassemblements ont lieu ? Les forces de l’ordre au lieu de jouer le rôle « noble » de permettre l’expression vont se retrouver en première ligne pour subir les attaques de ceux qui veulent en découdre parce qu’on les empêche de s’exprimer. Le gouvernement français sur cette affaire de manifestations pro-palestiniennes ou pro – israéliennes se trompe.