L’Irak sera divisé en 3 états un État chiite, un sunnite et un kurde. Ainsi en ont décidé les maîtres du Moyen Orient les USA et l’Arabie saoudite. C’est la seule explication à l’absence d’intervention des USA.
L’Arabie saoudite à la manœuvre en Irak
Le Premier ministre Nouri-al-Maliki aura aidé par la non application du pacte de partage du pouvoir, à la partition de l’Irak en 3 états, un État chiite, un sunnite et un kurde. Les responsables sunnites saoudiens ont prévenus à plusieurs reprises que faute de partager le pouvoir il y aurait des représailles.
Comment expliquer le rôle de l’armée irakienne sinon par une formation qui n’a jamais été à la hauteur de l’enjeu. Il restait beaucoup à faire lorsque le 18 décembre 2011 les américains ont quitté l’Irak. On s’aperçoit aujourd’hui que les 900 000 hommes qui devaient composer l’armée irakienne sur le papier n’ont jamais été organisés et commandés dans les règles de l’art militaire. Il aura suffi de quelques dizaines de milliers de « djihadistes » pour faire tomber une armée qui avait le matériel et les hommes nécessaires pour faire face.
Les complicités de bon nombre de militaires irakiens en abandonnant le matériel à « l’ennemi » qui attendaient en vain les ordres d’un pouvoir isolé de la population montre l’étendu du drame que vit l’Irak.
Et si finalement chacune des parties ayant son gisement de pétrole, l’Irak se divisait en trois états, chiite, sunnite et kurde ? Les américains auraient parcellisé un peu plus le Moyen Orient, les saoudiens seraient satisfaits que leurs coreligionnaires sunnites puissent enfin s’exprimer, reste à convaincre l’Iran qu’il vaut mieux que Bagdad reste chiite qu’un bain de sang continue de couler dans les plaines irakiennes. Les kurdes ont montré leur détermination et se sont déjà appropriés du morceau qui leur était dévolu.
Les USA, après l’Egypte pourraient ainsi avec les saoudiens dans une pièce de théâtre macabre refaire la carte du Moyen Orient et casser pour un moment l’axe Turquie, Egypte, Qatar. Pour combien de temps ? Jusqu’à ce que les américains et leur allié du moment l’Arabie saoudite y trouvent leurs intérêts.