Un prédicateur de 88 ans ayant du mal à partir à la retraite met un jeune émir en difficulté. D’aucuns le verraient bien partir ailleurs dans un autre pays mais ne serait pas plus simple pour ce vieux sage de se retirer de la scène pour méditer ?
On reparle de Cheikh Yusuf Al -Qaradawi
D’aucuns le voyaient partir en retraite, d’autres quitter le Qatar et pourtant il est toujours là malgré son grand âge. Le journaliste Mshari Al-Zaydi s’exprimait il y a quelques semaines dans le journal ASHARQ AL-AWSAT pour poser des questions. Il constate une certaine dérive de l’Union internationale des savants musulmans ( IUMS ) qui concentre l’essentiel de son activité sur les Frères Musulmans, ce qui engendre quelques départs. Le dernier en date et non des moindre et le juriste Dr. Abdullah bin Bayyah qui a démissionné de son poste de vice-président.
Au-delà de ce phénomène, le journaliste pose le problème du contrôle du discours religieux, cela devient une exigence selon lui compte tenu de la multiplication des plateformes de communication. Les conséquences de ces discours sur les sociétés du Moyen Orient, le nord Afrique et au-delà, sont incalculables. Il s’interroge aussi sur le partage du savoir et de la communication du fait religieux, doit-il être seulement annoncé par des » cheikhs » ?
Yusuf Al –Qaradawi est un prédicateur de 88 ans ayant du mal à partir à la retraite, il met l’émir Tamim en difficulté. Est-il capable de contrôler son ego dans l’intérêt du Qatar, pays d’adoption qu’il affectionne ? L’âge semble venu pour préparer la dernière partie de sa vie qu’il faut souhaiter longue. D’aucuns le verraient bien partir ailleurs dans un autre pays mais ne serait pas plus simple pour ce vieux sage de se retirer de la scène pour méditer ?