Abdelaziz Bouteflika a besoin de cette visite pour montrer à son peuple la place et le rôle de facilitateur dans le monde arabe de l’Algérie. L’émir Tamim a un besoin urgent d’alliés pour calmer les excitations saoudiennes et émiratis. Finalement une visite nécessaire pour les deux pays.
Aller au-delà des divergences
La plus grande difficulté d’appréciation entre l’Algérie et le Qatar porte sur la sortie de crise en Syrie. Comme l’indique le ministre des affaires étrangères algérien Ramtane Lamamra, repris dans le journal « Le temps d’Algérie » : « A propos de la situation qui prévaut en Syrie, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a rappelé l’existence de «divergences» entre l’Algérie et le Qatar sur cette question, soulignant toutefois que ceci «n’empêchera pas les deux parties de l’évoquer et d’essayer d’en affiner une réflexion et une concertation».
La relation économique quant à elle s’améliore, comme le contrat sur les aciers de Bellara ou d’autres dossiers en cours. Le Qatar demeure pour de nombreux cadres algériens une possibilité d’évolution sociale avec des postes à responsabilités. Le Qatar a besoin de rééquilibrer sa population d’expatriés car la présence « arabe » diminue régulièrement.
Le journal « ELMOUDJAHID » devait préciser « Cette visite sera « l’occasion » pour le Président de la République d’examiner avec l’Emir de l’Etat du Qatar les « voies et moyens de consolider et promouvoir les relations bilatérales dans divers domaines de manière à répondre aux attentes des deux peuples frères », a indiqué la présidence de la République dans un communiqué.
Abdelaziz Bouteflika a besoin de cette visite pour montrer à son peuple la place et le rôle de facilitateur dans le monde arabe de l’Algérie. L’émir Tamim a un besoin urgent d’alliés pour calmer les excitations saoudiennes et émirati. Finalement une visite nécessaire pour les deux pays.