Par petite touche mais continuellement l’émir Tamim met en place son schéma écologique.
Tamim préfère l’évolution au choc écologique
Chaque semaine une initiative est décidée pour que l’écologie prenne toute sa place dans un pays ou la pollution règne en maître. La création de deux départements, un sur les politiques des changements climatiques et un autre d’inspection industrielle et de lutte contre la pollution montre le travail régulier auquel l’émir Tamim est attaché.
Il a préféré une évolution des mentalités dans son pays plutôt qu’un choc car il sait qu’il peut y avoir des résistances notamment du secteur économique. Trentenaire l’émir comprend les enjeux et la perception de la jeunesse de son pays et au niveau mondial concernant l’écologie. Les grands travaux d’infrastructures réalisés dans les 5 ans à venir avec les conséquences que l’on imagine sur la nature, le pays devra ensuite retrouver un minimum de calme écologique.
Attirer des jeunes du monde entier sur des projets futuristes
Dans les années à venir l’émir va favoriser des projets qualitatifs et exceptionnels dans son pays sur des thèmes comme l’énergie nouvelle, l’eau et une agriculture raisonnée. Parmi les nombreuses réflexions sur des projets hors normes l’écologie prend de plus en plus de place. Il faudra aller au-delà de Masdar City la ville crée par Abu Dhabi l’éternelle rivale de Doha. Il faut créer un espace ouvert et non un ghetto écologique.
Bien sûr il y a l’enjeu du tourisme, il faudra gérer les consommations dans un pays où les ressources d’eau sont plus rares que le gaz. Mais au-delà, l’ambition de l’émir est d’attirer les jeunes de la planète sur des projets écologiques et s’en servir comme des ambassadeurs. Il faudra bien essayer de gommer ce qui vient ternir l’image du Qatar par ses travaux d’infrastructures et pour la préparation de la coupe du monde 2022.
L’urgence est la réforme du droit du travail permettant un équilibre meilleur entre le patronat qatari et les personnels expatriés. Ainsi qu’une amélioration sensible des conditions de travail dans toutes les entreprises travaillant au Qatar. Cela aboutirait à redorer le blason du royaume de Tamim et inciterait la jeunesse mondiale à s’inscrire dans les projets futuristes sur l’écologie au Qatar.