Ce matin vous avez deux visions d’une polémique qui risque d’enfler. Ceux qui pensent que le nouvel accord au Lycée Voltaire à Doha entre le Qatar et la France va dans le bons sens et les autres qui trouvent que c’est un renoncement de plus dans ce pays. Mais la discorde vient surtout d’un soi disant ami de la France, Ali Ben Fetais Al Marri, décoré en son temps par Xavier Darcos.
Une information manipulée dans tous les sens
Je vous invite à lire l’article Saphir News qui à sa façon mérite le « pompon » de la confusion. Une fois fini de lire l’article on se demande pourquoi l’ont-ils écrit ? En dehors de la diatribe habituelle « Il n’en fallait pas davantage pour que l’information soit reprise massivement par les sites et blogs d’extrême droite islamophobe »… En France il doit être possible de discuter sans que l’on jette l’anathème ou alors on peut s’interroger sur qui sont les extrémistes ?
Chacun ce matin s’interroge sur cet accord qui rappelle l’enseignement de la langue arabe, une possible séparation des garçons et des filles ce qui n’est pas le cas aujourd’hui compte tenu de l’âge des élèves et l’enseignement de la charia. Cette interrogation vient surtout car l’AFP cite le nom d’un personnage très controversé Ali Ben Fetais Al Marri. Celui-ci qui est un maître de la provocation a réussi son coup. C’est lui qui s’est payé deux proviseurs français et qui n’hésite pas à réécrire l’histoire pour ne pas perturber les élèves.
Ali Ben Fetais Al Marri celui par qui arrive la discorde
A notre connaissance ce « brave homme » n’est pas ministre de l’éducation nationale mais le procureur général. Il est surtout l’homme qui a envoyé en prison des centaines d’innocents, des qataris, des arabes, des immigrés d’Asie du Sud. Il est aussi le procureur qui a condamné à la perpétuité le poète qatari Mohamed Al-Ajami, pour une poésie dédiée à la révolte tunisienne même si la peine a été réduite depuis. Sans oublier notre ami Jean Pierre Marongiu en prison à la place de son sponsor.
C’est lui aussi qui a « pourri » la vie de Scheikha Moza sur l’apprentissage des langues étrangères au Qatar, créant une telle zizanie qu’aujourd’hui les jeunes qataris ne parlent aucune langue convenablement.
Voilà un homme que la France a distingué « Monsieur Ali Ben Fetais Al Marri, francophone et grand ami de la Mission laïque française, a très largement contribué par son dévouement à l’ouverture du lycée franco-qatarien Voltaire. Xavier Darcos lui a rendu un hommage appuyé auquel le Procureur général du Qatar a répondu en faisant valoir de nouveaux engagements pour le développement de la francophonie au Qatar. »
Depuis, il chasse « le proviseur français ». Monsieur Ali Ben Fetais Al Marri si vous lisez cet article, je suis prêt à entendre votre version et à la publier, le téléphone est sur le site.