Un article repris par la presse locale du Qatar fait état de la volonté du ministère du travail, par la voix d’un de ses responsables M. Hussein al-Mulla, de prendre des mesures pour faire respecter le paiement des salaires.
Simple communication ou volonté de FAIRE
En regardant les commentaires sur les différents sites où l’article a été publié, apparemment les résidents du Qatar n’ont pas l’air de vous croire. Ils disent même que le gouvernement ferait bien de payer en heures et en temps voulu ses propres factures. La crainte de tous est qu’une fois encore Monsieur al-Mulla, ceci soit une simple communication pour occuper l’espace médiatique.
Mais mon petit réseau d’information m’indique que même certains entrepreneurs expatriés installés au Qatar et ayant du personnel appliquent le retard de paiement de plusieurs mois. C’est bien une maladie qui est contagieuse.
L’idée d’une « blacklist » pour les mauvais payeurs qui devait paraître apparemment prend du retard, sortira t- elle un jour ?
Vous voulez favoriser une solution à l’amiable entre salarié et entreprise c’est tout à votre honneur. Mais il faut le personnel nécessaire pour pouvoir traiter ce type de problème et vous ne l’avez pas, ainsi que des traducteurs pour chaque nationalité et là vous en manquez cruellement. En outre, il faut renforcer l’idée d’un référé judiciaire sous huit jours pour les salaires car vous n’arriverez pas toujours à concilier.
Le ministre du travail avait déjà fait cette annonce
Dans un de nos articles en date du 6 juillet de cette année, le ministre du Travail était décidé à faire bouger certaines demandes des salariés expatriés, il avait annoncé prendre des initiatives. 4 mois plus tard, Monsieur al-Mulla vous nous refaites la même annonce ce qui m’amène à vous dire « j’aimerais vous croire » mais le doute s’installe. Le ministre avait indiqué vouloir « Avant tout il faut obliger les employeurs à payer les salaires via un système bancaire pour avoir une trace sérieuse du paiement et pouvoir vérifier si les entreprises paient en temps voulu. Les responsables des employeurs sont favorables à ses mesures.
Alors M. al Mulla si le ministre est d’accord et les employeurs aussi « qui est vent debout » pour empêcher que cela se fasse.