Le directeur du centre de détention inquiet de la grève de la faim de Jean Pierre Marongiu intervient au prés de police pour trouver une solution. Il est important de continuer la mobilisation pour aider notre compatriote. De notre correspondant au Qatar Bernard-Louis Laporan.
Un compatriote français rencontre Jean Pierre Marongiu
Une visite imprévue a été rendue ce matin au centre de détention par un de nos compatriotes ; Il a pu rencontrer quelques minutes Jean-Pierre Marongiu à l’intérieur d’un bureau accompagné par deux ange-gardiens détachés pour cette circonstance quelque peu non conventionnelle.
Il a paru amaigri, pâle, très fatigué physiquement et moralement, consécutivement à ses conditions carcérales qui perdurent et à sa grève de la faim de cinq jours. Sa volonté de se battre conte l’injustice par les moyens à sa disposition reste intacte, la qualité habituelle de son expression aussi, mais pour combien de temps ? Combien de jours ? Combien d’heures… ?
Du nouveau le directeur de la prison prend une initiative
Vers 11h56 ce jour le directeur de l’autorité carcérale a demandé a Jean-Pierre de faire un courrier en français dans lequel il devait décrire le pourquoi de sa grève de la faim ; réaction immédiate de JPM malgré la dégradation de son état physique : « je n’ai aucune raison d’être incarcéré au Qatar puisque je suis la victime d’une situation et non le coupable (Les compte de société ont été vidés volontairement par mon partenaire qui s’est ainsi accaparé gratuitement la société Pro and Sys que j’avais créée et complètement financée). Le courrier a été traduit dans la langue du pays.
Le Directeur de la section carcérale a ensuite convoqué JPM dans son bureau pour lui exprimer la crainte pour le bon fonctionnement de sa prison si sa grève de la faim persistait et se propageait aux autres détenus puis lui a demandé de la stopper car s’il persistait, cela pourrait aggraver son cas.
Le Directeur a ensuite questionné JPM sur les étapes judiciaires qui l’avaient conduites a son emprisonnement et quels étaient les éléments manquants pour obtenir sa libération provisoire. L’explication donnée par JPM, le Major de la prison à téléphoné la caserne de Police Al Rayyan pour avoir confirmation de ce statut. La Police doit lui donner réponse dans l’après midi.
Note : la Police Al Rayyan est la dernière étape après la cour de justice ; c’est dans cet endroit que sont décidées les comparutions en cour de justice, les prolongations d’emprisonnement mais aussi les levées d’écrou (entre autres). Jean-Pierre a ensuite été raccompagné à sa cellule. Durant le trajet, le Major a demandé à JPM de répondre avant midi à la question suivante : allez-vous, ou non, stopper votre grève de la faim ?
Affaire en cours…