
Les États-Unis étaient les premiers pour l’exportation de produits végétaux et animaux en 2012 – 2013.
Une capitalisation considérable et une concentration de la propriété
En 2013, selon les dernières données mondiales disponibles, l’agriculture états-unienne était deuxième au monde en valeur du PIB courant (311 milliards de dollars), juste après la Chine et devant l’Inde, le Brésil et l’Indonésie.
La même année, les États-Unis étaient les premiers pour l’exportation de produits végétaux et animaux (148 milliards de dollars), devant les Pays-Bas, le Brésil, l’Allemagne et la France. (FAOSTAT)
Au pays du maïs, du coton et du soja transgéniques, l’agriculture représente en 2012 à peine 1, 5 % du Produit intérieur brut (PIB). Premier producteur mondial de viande bovine, de lait de vache, de maïs, de soja et de poulet, numéro trois pour la production de blé, premier pays exportateur, deuxième importateur, les États-Unis dominent toujours le marché agricole mondial.
Au-delà de son poids économique, le secteur agricole et alimentaire américain a, de différentes façons, été à l’avant-garde. Par exemple, il fut le premier à innover dans le domaine technologique par la mécanisation et l’utilisation massive des intrants chimiques.
D’un point de vue économique, le secteur a vu une capitalisation considérable et une concentration de la propriété : la taille moyenne des unités de production est passée 80 hectares dans les années 1930 à près de 200 hectares après 1970.
En 2013, le soutien direct à la production agricole, bien que conséquent, ne représente plus qu’une petite partie des dépenses du Farm Bill, plus de 75 % du budget allant à l’aide alimentaire et la distribution de Food Stamps (bons alimentaires) aux populations les plus pauvres.