Trump décide de retirer à nouveau les Etats Unis de l’accord de Paris sur le climat

Archives, Des nuages supercellulaires se forment au-dessus de Burlington dans le Colorado, aux États-Unis.

Cette décision suscité une vive controverse tant au niveau national qu’international. Les Etats unis de Trump rejoignent trois autres non signataires, l’Iran, la Libye et le Yémen.

L’image des Etats Unis écornée

L’accord de Paris sur le climat, signé en 2015, est un traité international qui vise à limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels, tout en poursuivant les efforts pour limiter l’augmentation de la température à 1,5 degrés Celsius.

Les États-Unis, sous l’administration du président Barack Obama, ont joué un rôle clé dans la négociation et la ratification de cet accord historique, signifiant leur engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à soutenir les efforts mondiaux pour lutter contre le changement climatique. Cependant, en  en juin 2017, Trump revient sur cette signature.

La question de la réintégration des États-Unis dans l’accord de Paris est devenue un sujet important lors des élections présidentielles de 2020. Joe Biden, le candidat démocrate, a promis de réintégrer l’accord dès son premier jour de mandat s’il était élu. En effet, cette promesse est devenue réalité en janvier 2021 lorsque Biden a signé un décret réintégrant les États-Unis dans l’accord de Paris sur le climat, signalant un renouveau de l’engagement américain envers la coopération internationale dans la lutte contre le changement climatique.

De retour au pouvoir en ce janvier 2025, Trump signe à nouveau un décret de retrait de l’accord de Paris sur le climat. Cette nouvelle décision de retrait en 2025 marque une nouvelle volte-face dans la politique climatique des États-Unis.

Les réactions, tant sur la scène domestique qu’internationale, ne se sont pas fait attendre. Les alliés européens, en particulier, ont exprimé leur déception, soulignant l’importance de l’engagement américain pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En revanche, les industries nationales et certains groupes politiques ont salué la décision, arguant qu’elle permettrait une plus grande flexibilité économique et la mise en place de politiques adaptées aux réalités du marché américain.

L’impact de ce retrait sur les efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique reste à évaluer, mais il est clair que l’absence des États-Unis, deuxième pollueur au monde après la Chine, crée un vide significatif dans le leadership climatique global. De nombreux experts craignent que cette décision n’encourage d’autres pays à revoir à la baisse leurs engagements, compromettant ainsi les avancées réalisées jusqu’à présent. Les Etats unis de Trump rejoignent trois autres non signataires, l’Iran, la Libye et le Yémen.

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