Retour sur les principales annonces du chef du Gouvernement à l’Assemblée nationale.
Mardi 14 janvier 2025
Le Premier ministre, François Bayrou, a prononcé sa déclaration de politique générale, ce mardi 14 janvier 2025 devant l’Assemblée nationale.
François Bayrou a rappelé l’importance du collectif gouvernemental, dont la composition est porteuse de choix révélateurs :
- la place première accordée à l’Éducation nationale,
- l’importance de l’avenir des Outre-mer,
- la restauration essentielle de l’autorité de l’État, indissociable de l’État de droit.
Le Premier ministre a identifié trois défis à relever :
- faire face à l’urgence, impliquant de « se ressaisir »,
- mettre en place les conditions de la stabilité, qui impose de « se réconcilier »,
- refonder l’action publique, en s’attaquant sans tarder à tous les problèmes.
Remettre en chantier la question des retraites
Revenant sur le sujet de la réforme des retraites, François Bayrou a indiqué vouloir confier une « mission flash » de quelques semaines à la Cour des comptes pour établir la réalité des chiffres.
Une délégation permanente rassemblant les partenaires sociaux sur ce sujet sera réunie dès vendredi 17 janvier 2025.
Sur la base des chiffres de la Cour des comptes, une conférence sociale, réunie en conclave, disposera de trois mois pour trouver « un accord d’équilibre et de meilleure justice » qui pourra être transcrit dans la prochaine loi de financement de la sécurité sociale. Sans accord, c’est la réforme actuelle qui continuera de s’appliquer.
Adopter les budgets
Le Premier ministre a réaffirmé la stratégie pluriannuelle de rétablissement des comptes, avec le maintien de l’objectif de retour à 3 % du déficit en 2029. Il a cependant révisé les prévisions de croissance pour 2025 en les ramenant de 1, % à 0,9 %, avec un déficit public envisagé à 5,4 % pour 2025.
Sur la réforme de l’État, le chef du Gouvernement a souligné la nécessité de repenser tous les budgets, dès le printemps, au regard du service à rendre et non du budget précédent augmenté de l’inflation, et annoncé l’examen de l’organisation publique, notamment des 1 000 agences ou organes de l’État.
Il a également prévu la création d’un fonds spécial dédié à la réforme de l’État, financé avec une partie des actifs immobiliers, afin de réaliser uniquement des investissements (comme le déploiement de l’intelligence artificielle dans les services publics) et non des dépenses de fonctionnement.
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