L’Autorité des musées du Qatar se réorganise en une « entité privée après des attaques externes et internes. Les musées Qataris sont d’un niveau international et ont besoin de Qataris mais aussi de personnels expatriés reconnus au niveau mondial.
La réponse aux attaques a été cinglante
Le Qatar veut faire des Arts un des secteurs clés de l’économie or les attaques contre les dirigeants de la Culture et des Arts peuvent à terme fragiliser ce secteur. Afin de mettre fin aux polémiques les plus hautes autorités du pays ont indiqué qu’ils assumaient leur choix pour le personnel et qu’ils privatisaient Autorité des musées du Qatar (AMQ).
La récente affaire du journaliste Faisal Al Marzoqi qui a commis un article dans le quotidien Al Arab dénonçant une mauvaise gestion de l’AMQ et accusant plusieurs hauts fonctionnaires de l’AMQ d’abuser de leur pouvoir est symptomatique. Pour sa part l’Autorité des musées du Qatar menace de poursuites judiciaires le quotidien Al Arab et le journaliste incriminé. Il faut dire que l’attaque d’une manière indirecte porte sur « la reine des arts » au Qatar Scheikha Al Mayassa la propre sœur de l’émir Tamim.
A cette attaque et venu s’ajouter une polémique concernant la place donné aux expatriés au niveau organisationnel. Des Qataris n’acceptent pas des nominations à des postes clés auxquels ils prétendaient. Ceci rejoint les tensions actuelles entre des jeunes diplômés de grandes écoles qui aspirent aux postes et salaires de cadres de ces organismes Qatariens.
Les dirigeants d’AMQ indiquaient « Les meilleurs musées du monde sont gérés par du personnel international qui sont employées sur la base de leur connaissance et non de leur nationalité. Le Qatar et l’AMQ sont le reflet de cette réalité mondiale. »