Quelle(s) technologie(s) pour le cœur des voitures de demain ? La question agite les industriels du secteur et au-delà. Le groupe de travail automobile (GTA) fédéral a planché sur la question et vient de mettre en ligne ses travaux sur ce nouveau chapitre annoncé de l’histoire automobile, dont l’écriture ne fait que commencer.
Quand la technologie donne le tempo, 2 avril 2024
Suite à l’annonce de la mort du moteur thermique pour 2035, l’ensemble du monde automobile a mis le cap sur l’électrique. Si la France s’est intéressée à la question à partir de 2017 en soutenant dès son émergence l’Alliance européenne des batteries et un « Plan Batteries » en 2018, il aura fallu attendre 2021 pour disposer enfin d’une « Stratégie nationale sur les batteries ». Cette dernière consiste surtout à favoriser la création de gigafactories, comme celle d’ACC à Douvrin (Nord) et à trouver comment les approvisionner.
Ce sont essentiellement les acteurs privés qui se posent la question qui conditionne la réussite de la transition du secteur automobile vers l’électrique : quelle technologie choisir ? Derrière cette interrogation a priori neutre se cachent une série d’enjeux majeurs, d’ordre environnemental, industriel, commercial, social et de souveraineté nationale.
Chaque technologie apporte des réponses propres à chacun de ces défis, et chaque avancée technologique semble rebattre les cartes du jeu automobile. La demande de batteries augmente rapidement et devrait être multipliée par 14 d’ici à 2030, principalement sous l’impulsion de l’électrification des transports.
Pour autant, faut-il trancher rapidement ?