Les premiers pas d’Al Jazeera aux USA sont difficiles malgré les vedettes embauchées l’audience n’est pas au rendez vous. En Egypt 6 journalistes d’Al jazeera retenus par les forces de sécurité. Deux pays où Al Jazeera paie sa mauvaise image de marque.
La famille royale du Qatar devra payer très cher son aventure américaine
Décidemment malgré les vedettes embauchées l’audience n’est pas au rendez vous. Le peuple américain avec ses habitudes à du mal à faire une place à une chaîne de TV qui parle de l’international. Lorsqu’on interroge les américains sur Al Jazeera ils font encore le lien avec Al-Qaida et un prédicateur appelant aux meurtres. Il faudra beaucoup de patience et pas mal de millions de dollars à la famille royale pour acheter quelques parts de marchés sur le sol américain.
Ce qui pourrait venir compliquer la situation est la stratégie internationale du Qatar qui vient se heurter à celle des USA. Trop d’exemples démontrent la « duplicité du langage des dirigeants Qatari ». Le nouvel émir Tamim tarde à rectifier le tir et certains parlementaires américains ainsi que des dirigeants de l’armée passent du stade d’agacement à celui de savoir si le Qatar n’a pas lui aussi franchi la ligne rouge. Ce qui rendrait la présence de Al Jazeera América impossible.
L’Egypte et Al Jazeera ne font pas bon ménage
Rangée aux cotés des frères musulmans et des pro-Morsi Al Jazeera paie ce soutien systématique et inconditionnel aux alliés du Qatar. L’affaire se corse car 6 journalistes ont été appréhendés par les forces de sécurité égyptiennes. L’arrestation de quatre d’entre eux a eu lieu mardi, alors que l’équipe couvrait le soulèvement post-révolution dans la capitale égyptienne, a déclaré dans un communiqué le Service de presse d’Al Jazeera citant les noms des journalistes et demandant leur libération. Apparemment malgré les livraisons de gaz Qatari l’image du Qatar et d’Al Jazeera n’est pas bonne.
Selon l’agence de presse égyptienne MENA, trois ministres du gouvernement ont accusé Mubashir le canal d’Al Jazeera d’être responsable de « rumeurs et les allégations qui sont préjudiciables à la sécurité nationale égyptienne et menacent l’unité du pays. »
Une difficulté supplémentaire pour l’émir Tamim qui n’a bénéficié d’aucune période d’accalmie depuis qu’il est arrivé au pouvoir…