Les militaires qui ont pris le pouvoir avec à leur tête le général Abdourahamane Tiani avaient principalement mis en avant « la dégradation de la situation sécuritaire » pour justifier leur coup d’Etat, or depuis le 26 juillet 2023 la situation sécuritaire se dégrade.
Le 15 août 2023
Au moins dix-sept soldats nigériens ont été tués et vingt autres, blessés, dans une attaque de djihadistes présumés, mardi 15 août, près de la frontière entre le Niger et le Burkina Faso, a annoncé le ministère de la défense mis en place par les putschistes.
Les militaires qui ont pris le pouvoir avec à leur tête le général Abdourahamane Tiani avaient principalement mis en avant « la dégradation de la situation sécuritaire » pour justifier leur coup d’Etat, or depuis le 26 juillet 2023 la situation sécuritaire se dégrade.
Le 10 juillet le CNAP publiait un bulletin qui fournissait des éléments qui faisaient ressortir «une baisse du nombre des victimes civiles des actes terroristes au Niger de 60% en 2022 et 69% en 2023 par rapport au 1er septembre 2021 ». Selon les données des premiers semestres 2021, 2022 et 2023, on remarque que «les populations civiles sont de plus en plus épargnées par les exécutions de masse commises en 2021 par les groupes terroristes affiliés à l’Etat Islamiques au Grand Sahara (EIGS) ou au Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) », indique le rapport du CNAP.
Pour exemple
Dans l’ouest du Niger, précisément dans la région de Tillabéri, six attaques terroristes ont eu lieu à ce jour depuis le coup d’État du 26 juillet, avec 28 militaires tués.