Le représentant permanent de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU, Vasily Nebenzya, a cité le rapport de l’ONG afin de légitimer les accusations russes selon lesquelles l’Ukraine met en danger la vie de ses civils.
Une faute majeure d’Amnesty International
Extraits du rapport d’Amnesty International : « Les forces ukrainiennes mettent en danger la population civile en établissant des bases et en utilisant des systèmes d’armement dans des zones résidentielles habitées, notamment des écoles et des hôpitaux, lors des opérations visant à repousser l’invasion russe qui a débuté en février, a déclaré Amnesty International le 4 août.
Ces tactiques de combat violent le droit international humanitaire et mettent gravement en danger la population civile, car elles transforment des biens de caractère civil en cibles militaires. Les frappes russes qui en ont résulté dans des zones habitées ont tué des civil·e·s et détruit des infrastructures civiles. »
Au lendemain de la publication du rapport d’Amnesty International, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait dénoncé une «tentative d’amnistier un pays terroriste», qui place «la victime et l’agresseur d’une certaine manière sur un pied d’égalité».
Pire, depuis le représentant permanent de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU, Vasily Nebenzya, a cité le rapport de l’ONG afin de légitimer les accusations russes selon lesquelles l’Ukraine met en danger la vie de ses civils.
Une faute majeure d’Amnesty International qui met en doute la crédibilité globale de cette ONG.