Manifs contre le pass sanitaire, acte 4

Déception concernant la décision du Conseil constitutionnel qui est bien loin des réalités de la vie quotidienne des français. Le nombre de gilets jaunes augmente au sein des manifestations contre le pass sanitaire.

La France se divise

Sous le règne de Macron, la France n’aura jamais été aussi divisée. Les réformes démontant le droit social, le manque de considérations des citoyens français, la pandémie du Covid-19 et ses approximations montre un chef de l’Etat ignorant le quotidien de ses concitoyens.

Faut-il s’étonner par conséquent de la décision du Conseil constitutionnel qui corrige à la marge l’utilisation du pass sanitaire voulu par Macron et son gouvernement ? Non, cet outil va créer de grave difficultés dans la vie courante et obligera le gouvernement à mettre en place des « assouplissements.»

Pour l’acte 4, ce samedi 7 août 2021, le ministère de l’intérieur fidèle à lui-même annonce une progression des manifestants. Ils étaient selon lui 237 000. On ne peut plus parler de chiffres sous-estimés, mais d’une volonté manifeste de diminuer l’importance de cette révolte qui monte, non pas contre la vaccination, même si certains manifestants le demandent, mais contre un pass sanitaire qui divise les français créant un grave précédant.

On est en droit de s’interroger pour le futur, pourra- t- on créer d’autres pass sanitaire pour d’autres maladies ?

Rappel : Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946. La Nation proclame la solidarité et l’égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales.

Il est à noter que le Conseil national de l’ordre des médecins prend conscience de la rupture qui est en marche entre les médecins et les français. Ils appellent le gouvernement à garantir l’accès aux soins à tous les patients, rejetant ainsi la décision du Conseil constitutionnel pour le moins confuse en la matière.

Il est à craindre que d’autres samedis de manifestations aient lieu et que des grèves dans certaines branches s’amplifient puisque le droit de grève pourrait être remis en question par le ministre de la santé.

Macron et son gouvernement font dans la provocation, alimentant les extrêmes politiques, espérant que les violences détruisent cet élan qui de samedi en samedi s’amplifie, pour le respect des libertés individuelles.

La presse en parle : Atlantico

En refusant le dialogue même avec les manifestants les plus modérés, voire en faisant preuve d’une communication très offensive, le gouvernement risque-t-il de faire le lit de ce mouvement ?

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