Finalement le premier ministre est l’économiste Hazem el-Beblawi et Mohamed ElBaradei, devient pour sa part vice-président en charge des relations internationales.
Une solution à la crise politique difficile à trouver
Alors que l’armée a perdu de sa capacité à rassembler voir à maintenir l’ordre n’ayant pas su maîtriser la situation sans violences. Les 51 morts sont impardonnables. Une solution politique est tentée. Des hommes sont mis en place et des assurances sont données.
Le président par intérim Adli Mansour vient de nommer après d’interminables tractations l’économiste Hazem el-Beblawi comme premier ministre et Mohamed ElBaradei, figure de l’opposition laïque, devient pour sa part vice-président en charge des relations internationales. Ils peuvent être hommes de consensus.
Adli Mansour promet de ne pas toucher l’article 2 de la très controversée loi fondamentale qui prône la charria comme source première de la législation. Il essaie de rassurer les islamistes. Ce soir 9 juillet 2013, plusieurs journaux font cas d’une promesse de donner plusieurs postes ministériels aux « frères ».
L’armée essaie de se faire plus discrète tout en gardant un œil sur les « frères » et a fait proposer un calendrier court pour : adopter une loi fondamentale remaniée, de nouvelles élections législatives et présidentielles.
Deux éléments manquent pour espérer que la tentative devienne crédible, la libération des dirigeants comme Morsi et autres compagnons et quelques jours sans « morts ». Espérons qu’avec l’arrivée du « temps du Ramadan » cessent au moins les violences et soient libérer Morsi.