Alors que la date du déconfinement approche, il règne dans notre pays un bazar innommable qui reflète une mauvaise répartition des responsabilités.
Chaque strate de commandement ignore l’autre
Le secteur de la santé montre ses capacités de mobilisation mais aussi ses incohérences. L’hôpital public ignore royalement dans l’ensemble le secteur hospitalier privé et souvent la médecine de ville. Au sein de l’hôpital public, la partie administrative a été contrainte de laisser une partie de ses prérogatives à la partie médicale face à cette crise inattendue et mortelle, mais elle fourbit déjà ses armes pour reprendre la main.
La lutte entre les ARS (Agence Régionale de Santé), établissement public administratif de l’État français et les Préfectures est désormais sur la place publique.
Et que dire de la bureaucratie qui est incapable de raisonner de manière exceptionnelle bloquant tout ce qu’elle peut afin de se protéger, au risque même d’accentuer le chaos ambiant, comme pour les masques, les tests et les matériels de protection….
Macron devait mettre de la fluidité pour que tous ces rouages fonctionnent en harmonie, force est de constater, une fois encore, que l’on peut parler d‘échec. Cette cacophonie de nos responsables, paumés dans cette crise sanitaire, lézarde une certaine image de la France confronté à l’épreuve.