Les mobilisations, partout en France, ont démontré la volonté des travailleurs de défendre leurs retraites et de refuser le projet de réforme et ses conséquences.
Un combat contre la retraite par points inscrit dans la durée
Ils étaient plusieurs centaines de milliers dans la capitale et plus de 200 000 à Marseille, 120 000 à Toulouse, 60 000 à Bordeaux, 30 000 à Saint-Etienne, 20 000 à Nice, 20 000 à Nîmes, 20 000 à Clermont Ferrand et Grenoble, 10 000 à Brest, 8000 à Orléans…. Des milliers aussi, cette fois encore, dans de plus petites villes, comme à Montluçon, Chambéry, Blois, Vendôme, Roanne, Montargis, Cahors… Des centaines dans des communes plus petites encore, comme à Romorantin, Pithiviers, Avranches…
Alors que le gouvernement met en avant « la fin des régimes spéciaux », l’enjeu c’est aussi « le maintien du régime général de base de la sécurité sociale en matière de retraite qui avec son régime complémentaire, assure aujourd’hui la retraite de 18 millions de salariés actifs cotisants et de 14 millions de retraités », a souligné le secrétaire général de FO.
Quant à la question de l’âge pivot, a-t-il précisé, « on voit bien qu’à chaque fois on nous dit in fine que de toutes les façons il faudra travailler plus longtemps, quelles que soient les modalités ».
Les mobilisations, partout en France, ont démontré la volonté des travailleurs de défendre leurs retraites et de refuser le projet de réforme et ses conséquences.
Le combat continue ce 10 et 11 janvier 2020 et des actions sont prévues pour la semaine prochaine avec un mot d’ordre simple à retenir : « retrait du projet de loi sur la retraite par points » et ouverture des négociations pour améliorer le système actuel.
En attendant : Une nouvelle journée de concertation sur l’équilibre du système universel de retraite s’ouvre à Matignon. Les bilatérales vont se succéder toute la journée…