Ce 30 décembre 2019, l’ex PDG de Renault Nissan a réussi à quitter le Japon pour résider au Liban pays dont il a aussi la nationalité. Il annonce s’être libéré de l’injustice et de la persécution politique.
Libération rocambolesque
A cette heure personne ne sait réellement comment Carlos Ghosn à réussi à quitter le Japon en passant par la Turquie et en atterrissant au Liban. Celui qui a la triple nationalité libano-brésilo-française s’est libéré de l’injustice et de la persécution politique après 130 jours de prison.
Par un simple communiqué, il a expliqué sa situation et donne rendez vous aux médias la semaine prochaine criant avec force son innocence et pointant le doigt sur la probabilité d’un complot de responsables de Nissan.
Le communiqué : « Je suis à présent au Liban. Je ne suis plus l’otage d’un système judiciaire japonais partial où prévaut la présomption de culpabilité. » « Je n’ai pas fui la justice, je me suis libéré de l’injustice et de la persécution politique. Je peux enfin communiquer librement avec les médias, ce que je ferai dès la semaine prochaine ».
L’avocat japonais de Carlos Ghosn, Junichiro Hironaka, a déclaré aux journalistes, mardi matin depuis Tokyo, avoir été surpris par le départ de son client du Japon, qu’il a appris par la presse.