Les gilets jaunes ont alimenté depuis plus d’un an l’idée d’un changement sociétal, il est naturel que les forces syndicales du pays participent, pour ce qui les concerne, au combat pour sauvegarder le socle social permettant de vivre ensemble en France.
Cela ne peut plus continuer ainsi
Le hold-up sur la démocratie française par quelques bureaucrates issus de grandes écoles a montré ses limites. Depuis mai 2017, le président immature qui dirige la France, utilise le résultat d’une élection présidentielle, sans véritable choix, pour nous imposer un programme pour lequel de nombreux français non pas voté.
Faire barrage à Le Pen ne voulait pas dire conduire notre France vers un néolibéralisme qui a comme objectif de détruire le modèle social français pointé du doigt par les capitalistes au niveau mondial.
L’alerte a été sonnée dés le 17 novembre 2019 par les gilets jaunes, alimentant un changement sociétal afin d’empêcher le bas de la classe moyenne de sombrer dans la pauvreté. Ces gilets jaunes ne sont pas uniquement des travailleurs. Ils représentent aussi des artisans, des chômeurs, des retraités, en général les oubliés de la mondialisation et de la métropolisation.
Le mouvement social qui débute le 5 décembre 2019 s’insère donc dans la lutte des gilets jaunes pour la sauvegarde d’un modèle social français mais n’a pas une vocation politique.
Toutefois, la confusion crée dans le pays par Emmanuel Macron, Édouard Philippe et le gouvernement pourrait bien conduire la France dans une impasse telle, que les organisations syndicales deviennent le fer de lance d’une forme moderne de révolution pouvant conduire au renforcement de l’esprit anarchiste.
A quelques jours de ce conflit, une question se pose, les forces de l’ordre seront- elles utilisées à nouveau pour défendre le pouvoir en place, les coupant ainsi définitivement d’une majorité des français ?