Le départ forcé du président bolivien entraine un vide qui pourrait profiter aux militaires.
Le vide politique sert de tremplin à l’autoritarisme
« Je renonce à mon poste de président, » a déclaré à la télévision, Evo Morales, le leader indigène de 60 ans, au pouvoir depuis 2006 et dont l’armée et la police venaient de réclamer le départ selon l’AFP.
Le président Evo Morales et une partie de son gouvernement ont démissionné après trois semaines de contestations violentes qui ont suivi le premier tour de l’élection présidentielle.
L’implication de l’armée et de la police suscite des inquiétudes et la crainte du retour d’une junte militaire.
Evo Morales a reçu le soutien immédiat des présidents cubain et vénézuélien, qui ont dénoncé un « coup d’Etat » et exprimé leur solidarité envers leur « frère président » Evo Morales. Le président élu argentin a également condamné « un coup d’Etat », tandis que le Mexique a proposé l’asile à Evo Morales et accueilli dans son ambassade à La Paz des fonctionnaires et des parlementaires boliviens.