L’ONU suit de près la situation au Liban, en Irak, au Chili, en Guinée, en Bolivie, à Hong Kong, en Haïti, en Espagne et dans de nombreux pays du monde.
La méfiance à l’égard des dirigeants politiques grandit
L’ONU a exprimé vendredi son inquiétude concernant les situations de troubles dans de nombreux pays, notant que, même si chaque situation est unique, les manifestations ont pour point commun la colère des populations au sujet des inégalités et leur méfiance à l’égard des dirigeants politiques.
« L’inquiétude dans la vie des gens mène à tout sauf au calme dans les rues et les places des villes. Chaque situation est unique. Certaines manifestations sont déclenchées par des problèmes économiques, notamment la hausse des prix, des inégalités persistantes ou des systèmes financiers qui profitent aux élites. D’autres découlent de revendications politiques. Et dans certains cas, les gens réagissent à la corruption et à différentes formes de discrimination », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, lors d’un point de presse à New York.
Pourtant, il existe des points communs entre les continents – et cela devrait nous obliger tous à réfléchir et à réagir », a-t-il ajouté.