Le media suisse « Le Temps » nous raconte une histoire à la qatarienne, un économiste soudanais a passé 20 ans à travailler et représenter l’émirat qatari au point d’en perdre la santé, avant d’être remercié.
L’esclavage moderne du Qatar
La vision de l’être humain par les responsables du Qatar est restée figée dans les années 1950, au moment où l’esclavage existait encore dans ce pays. Ainsi nous ne sommes pas étonnés d’un article de presse produit par le media suisse « Le Temps,» « A la mission du Qatar, vingt ans d’assommoir. » « Il est Soudanais d’origine et a consacré la moitié de sa vie à travailler dans l’ombre des diplomates, au point d’en perdre la santé. Jusqu’au jour où on s’est débarrassé de lui.»
L’affaire est maintenant devant les prud’hommes. Et Fedil El Tahir réclame tout: la révision à la hausse de son salaire depuis les débuts, l’AVS non payée, les vacances, une compensation pour licenciement abusif, etc. Et, bien sûr, les milliers d’heures supplémentaires. En tout, il exige plus d’un million de francs suisse.
Encore une fois, le masque du Qatar tombe et l’esclavage moderne de ce pays refait surface. Il faudra longtemps avant que les « Al Thani » qui dirigent ce petit bout de territoire de la péninsule saoudienne prennent conscience de la valeur de l’être humain.