Si Éric Drouet souhaite changer de méthode de lutte pour faire avancer la cause des gilets jaunes en bloquant l’économie, Maxime Nicolle affirme que les manifestations continueront localement et qu’un retour sur Paris est prévu dans 3 ou 4 semaines.
L’Acte 18 a montré l’inefficacité des ordres donnés pour garantir la sécurité à Paris
Les Champs Elysées se réveillent ce matin, 17 mars 2019, groggy par la violence exercée par des casseurs qui n’ont pas été mis hors d’état de nuire par les forces de l’ordre. Les français ont été surpris, hier, par une communication portant sur le séjour d’Emmanuel Macron au ski alors que Paris subissait un assaut d’environ 1 500 casseurs, chiffre cité par le ministre de l’intérieur.
La question que chacun se pose depuis hier est : comment ces 1 500 casseurs ont pu se rassembler sur les Champs Elysées sans être inquiétés ?
Le président français reconnaît lui-même qu’il y a eu dysfonctionnement et que des décisions fortes doivent être prises. L’attaque des commerces et des symboles du capitalisme porte probablement la signature de ces éléments déchainés, qui en mettant le feu à une agence bancaire ont failli causer des blessés graves voire pire. Les quelques éléments des forces de l’ordre présents ont fait un travail admirable en sortant du milieu des fumées et des flammes des personnes présentes au-dessus de l’agence, dont des enfants.
Force est de constater qu’alors que chacun savait que des vandales allaient venir sur les Champs Elysées, les ordres transmis aux forces de l’ordre ont été inefficaces et appellent des sanctions contre ceux qui les ont donné.
Maxime Nicolle devient l’élément moteur des gilets jaunes
Éric Drouet a annoncé ne plus vouloir « marcher » à Paris où ailleurs, mais peser sur l’économie par des actions ponctuelles, comme le blocage des raffineries, ports ou autres. On sent ici l’influence « syndicale » notamment.
En même temps, on constate que Priscillia Ludosky cherche des moyens de faire converger le mouvement des gilets jaunes avec d’autres forces, comme les personnes manifestant pour le climat, ce qui a comme conséquence de diluer la présence des gilets jaunes et à terme de les voir disparaître.
Le seul à continuer la lutte dans l’esprit initial des gilets jaunes est Maxime Nicolle.
Il veut persévérer jusqu’à des réponses précises et conséquentes du président Macron. Celui-ci et ce n’est pas nouveau, joue la montre, utilisant même les dégâts occasionnés par les casseurs, pour discréditer le mouvement des gilets jaunes.
Maxime Nicolle appelle à continuer le combat dans les villes françaises et même revenir en force à Paris dans 3 ou 4 semaines.
Malgré ses nombreux défauts, comme nous l’avions annoncé le 19 janvier 2019, Maxime Nicolle qu’il le veuille ou pas est devenu de fait, depuis hier, le leader des gilets jaunes. Sa plus grande qualité est son horizontalisme qui déroute tous les observateurs politiques et corps intermédiaires, son plus grand défaut est de parler trop sur des sujets qu’il ne maîtrise pas mais cela peut se soigner.