Il n’y a jamais eu autant de tensions depuis le samedi 17 novembre 2018. Les gilets jaunes ont lancé un ultimatum au sommet de l’état français avec toutes les conséquences que cela comporte.
La détresse n’attend plus
Voilà, le débat national organisé par Macron s’achève. Finalement il a peu mobilisé, quelques centaines de milliers de personnes. Nous sommes à la veille de l’acte 18, d’un interminable conflit dont personne n’est capable de dire comment il va se terminer.
Les mots ont un sens, et cette fois-ci on n’est pas dans un traditionnel superlatif qui parfois prête à sourire. Les gilets jaunes ont lancé un ultimatum au sommet de l’état français avec toutes les conséquences que cela comporte.
Un document circule, appelant à l’action :
« Mais il n’est plus temps de respecter les cadres. Cela fait quarante ans que la classe dominante gagne du temps par le théâtre de guignols de la politique et des élections. La détresse n’attend pas…
Attendre aura été notre seule erreur, depuis toujours…
Aucune lassitude ne peut restaurer l’état de choses antérieur.
Le samedi 16 mars prochain convergent sur Paris l’acte XVIII des gilets jaunes « Ultimatum : toute la France à Paris ! »
Si l’impulsion à investir la capitale de l’État français est si diffuse, c’est simplement que se concentre à Paris le verrou le plus massif pour avoir accès à notre situation où que nous soyons en France, tant ce pays est centralisé.
Il faut tout arrêter et tout repenser…
Et puis, en vérité, face à des gouvernements qui ont partout mis le cap au pire, nous n’avons pas le choix. À Paris le 16 mars, et partout ailleurs en France par la suite, quelle plus belle saison que le printemps pour reprendre pied sur terre ? Et quel plus beau printemps que celui où prend fin la misère de l’économie ?
Un acte 18 extra ordinaire
Nous sommes à la veille du 16 mars 2019, un samedi où tout peut basculer. Il n’y a jamais eu autant de tensions depuis le samedi 17 novembre 2018. L’ultimatum s’adresse finalement aux deux parties. Les gilets jaunes doivent réussir leur mobilisation pour peser sur les choix finaux et l’apprenti sorcier Macron est désormais condamné à exposer à la France ses propositions pour continuer son quinquennat.
La moindre erreur peut mettre le feu aux poudres devant l’essentiel de la population française qui ne manifeste pas chaque samedi et qui ne s’est pas déplacée pour le grand débat national.
Combien de temps encore la France supportera- t- elle cette époque d’apocalypse ?