Qui a mis le feu à une maison secondaire du président de l’Assemblée nationale et quand ? Qui a tagué un mot à intention antisémite sur la vitrine d’un fast-food parisien et Quand ?
Il y a volonté de décrédibiliser les gilets jaunes
Depuis hier, 10 février 2019, les chaines d’informations ne cessent de parler de deux évènements qui se sont produits ses derniers jours :
le feu à une maison secondaire du président de l’Assemblée nationale, et un tag à intention antisémite sur la vitrine d’un fast-food parisien . On mélange rapidement et sans mettre les virgules, le sombre travail des casseurs, les gilets jaunes et ces deux évènements.
Or à cette heure rien ne permet de supposer le moindre lien.
Le premier évènement concerne un feu à l’encontre d’une maison secondaire appartenant au président de l’Assemblée nationale dont on ne connaît pas exactement à quel moment il s’est produit.
Les condamnations politiques et les déclarations de solidarité se sont multipliées après que Richard Ferrand, le président LREM de l’Assemblée nationale, a révélé vendredi 8 février que son domicile privé a fait l’objet d’une tentative d’incendie volontaire. La maison visée, une résidence secondaire qui était inhabitée, se trouve à Motreff (Finistère), dans la circonscription bretonne de Richard Ferrand.
C’est un voisin qui a donné l’alerte dans l’après-midi, vers 14 heures, sans qu’il soit possible de dater les faits. D’après le procureur de Brest, Jean-Philippe Recappé, interrogé par l’AFP, « il s’agit d’un incendie criminel. »
Qui a mis le feu à la maison secondaire du président de l’Assemblée nationale et quand ? Sous-entendre que cela puisse être lié à l’ambiance gilet jaune, ceci est purement spéculatif.
De même que l’affaire d’un tag à intention antisémite sur la vitrine d’un fast-food parisien.
Contacté par CheckNews, le responsable du fast-food en question affirme que le tag n’a pas été effectué pendant la manifestation, mais dans la nuit du vendredi au samedi 8 février. «Hier matin, à l’ouverture de la boutique, on l’a découvert. Il n’y était pas la veille au soir. Il a été effacé dans l’après-midi».
Il ajoute : «Cela n’a rien à voir avec la manifestation. La manifestation n’est absolument pas passée dans notre quartier, et ce tag de toute façon a été effectué bien avant que la manifestation ne commence».
Il y a volonté de décrédibiliser les gilets jaunes, faut-il s’étonner que les rapports avec les médias se dégradent à nouveau ?