Si dans les quinze jours, rien n’est fait en faveur de la population française pour améliorer son sort, un des leader des gilets jaunes Maxime Nicolle demandera à bénéficier de l’asile constitutionnel. Une attitude qui risque de créer un profond désarroi au sein des gilets jaunes et de son entourage. Il est ce matin la risée de toute la presse !
Macron et le gouvernement français ne lâcheront rien de sérieux
Dans une vidéo publiée au soir du 29 janvier 2019, un des leaders des gilets jaunes, Maxime Nicolle, annonce vouloir demander l’asile constitutionnel, si dans les quinze jours, rien n’est fait en faveur de la population française pour améliorer son sort.
Maxime Nicolle considère qu’en le qualifiant d’opposant politique, le porte-parole du gouvernement à finalement qualifiée la situation. En outre Maxime Nicolle observe que le système politique en vigueur en France ne correspond plus à sa notion de la démocratie.
Au-delà de ces quinze jours Maxime Nicolle fera cette demande d’asile constitutionnel et probablement quittera la France pour aller dans un autre pays.
Il termine sa vidéo en déclarant qu’il demandera alors à tous les pays de venir à l’aide de la population française. Faut-il comprendre qu’il souhaite que la France soit envahit par un pays étranger ?
On peut ce soir s’interroger sur cette attitude qui dénote un désarroi profond, chez Maxime Nicolle, même s’il indique vouloir de l’étranger combattre autant que possible pour ses convictions : la mise en place d’un autre système démocratique ayant comme base le Référendum d’Initiative Citoyen.
Des propos qui risquent de créer un profond désarroi au sein des gilets jaunes et de son entourage.
Critères pour demander l’asile constitutionnel
L’asile est la protection juridique qu’accorde un Etat d’accueil à une personne qui recherche une protection en raison de craintes d’être persécutée ou exposée à une menace dans son pays.
Les critères essentiels d’admission au statut de réfugié sur le fondement d’un asile constitutionnel sont les suivants :
- l’existence d’une persécution effectivement subie dans le pays d’origine, et pas seulement d’une crainte de persécution,
- être démuni de protection de la part de l’Etat dont le demandeur a la nationalité ou, à défaut de la nationalité établie, du pays de résidence habituelle,
- un engagement actif en faveur de l’instauration d’un régime démocratique ou pour défendre les valeurs qui s’y attachent, telles que la liberté d’expression et d’opinion, la liberté d’association, la liberté syndicale…,
- un engagement dicté par des considérations d’intérêt général et non d’ordre personnel.
Les personnes susceptibles de relever de cette catégorie sont par exemple des journalistes, militants associatif, artistes, intellectuels…
Quel que soit le fondement juridique sur lequel est accordé le statut de réfugié (constitutionnel ou conventionnel – au sens de la Convention de Genève), le régime de protection est identique : le réfugié bénéficiera de tous les droits attachés au statut de réfugié tel que défini en droit français.
Espérons que tout cela ne soit qu’une plaisanterie dès plus douteuse de la part de Maxime Nicolle ! En tout cas il est ce matin la risée de toute la presse !
Lors d’une vidéo en date du 30 janvier, Nicolle précise qu’il ne souhaite pas fuir la France, il veut éviter les conséquences de la loi anti – casseurs. Il précise aussi qu’il va demander à des observateurs internationaux de suivre les manifestations afin de constater l’attitude des forces de l’ordre.