L’objectif final des amis d’Éric Drouet est clair, renverser ceux qui dirigent la France, pour cela il accentue le rapport de force et utilise l’appel à la grève générale de la CGT.
Pour eux Macron n’est plus légitime à continuer à diriger notre pays
La lettre envoyée au président Macron par le groupe d’Éric Drouet en ce début semaine restera probablement sans réponse dans l’immédiat.
C’était un dernier avertissement symbolique rédigé par les amis d’Éric Drouet auquel eux-mêmes ne croient pas. En effet, comment discuter avec quelqu’un qui n’est pas légitime ?
Après avoir demandé à son ministre de l’Intérieur d’utiliser la force pour ramener le calme dans le pays, Emmanuel Macron tente de reprendre la main en utilisant le Grand Débat National pour gagner du temps, diviser et épuiser le mouvement des gilets jaunes.
Le groupe des amis d’Éric Drouet n’a pas confiance en Macron. L’objectif final des amis d’Éric Drouet est clair, renverser ceux qui dirigent la France. Puisque la discussion n’est pas possible, alors que les revendications sont claires et connues, l’accentuation du rapport de force s’impose.
Ils savent désormais que la marche arrière n’est plus possible, ça passe ou ça casse.
Après avoir imposé un RIC en toutes matières aux autres leaders du mouvement des gilets jaunes, en particulier à Priscillia Ludosky et Maxime Nicolle, après avoir écarté l’autre fondatrice du mouvement Jacline Mouraud et son associé d’un moment Benjamin Cauchy en les décrédibilisant, après avoir fait pression sur l’aile politique des gilets jaunes conduite par Hayk Shahinyan, Chalençon et Levavasseur à se tenir à carreaux, le groupe des amis d’Éric Drouet est rejoint par des indépendants comme les gilets jaunes de Rouen et d’autres.
François Boulo, des gilets jaunes de Rouen, vient de publier un communiqué où il appelle à son tour, au nom des gilets jaunes qu’il représente à la grève générale illimitée. Les propos employés sont particulièrement graves.
Chacun devra s’interroger, en son for intérieur, s’il entend continuer à se soumettre aux injonctions d’un pouvoir illégitime dès lors qu’en abandonnant la poursuite de l’intérêt général il a perdu de vue l’essence de son mandat, ou s’il est temps de reprendre en main son destin commun.
Sommes-nous encore dans un mouvement social et politique ou avons-nous déjà basculé dans un mouvement insurrectionnel ?
Comment vont se positionner Priscillia Ludosky et Maxime Nicolle qui pour l’instant s’installent dans un silence assourdissant ?