Les travailleurs au Qatar ne peuvent pas compter sur l’OIT et la FIFA car ils sont « juge et partie ».
Le Parlement européen s’interroge sur les droits de l’homme et le droit du travail des expatriés au Qatar.
Un séminaire organisé à Bruxelles par le Parlement européen a abordé l’importance du respect des normes internationales et des droits des droits de l’homme dans des pays organisant de grands événements sportifs comme le Qatar avec la Coupe 2022.
La FIFA et l’OIT, invités pour parler sur les évolutions des droits de l’homme et du droit du travail au Qatar, ont salué les réformes adoptées dans ce pays. Les représentants de l’OIT et de la FIFA ont souligné que le Qatar avait apporté des changements substantiels au cours des dernières années pour s’engager à respecter les droits des travailleurs en général, et pas seulement les travailleurs des installations de la Coupe du monde.
Comment ne pas être choqué par les propos tenus par ses deux organisations qui financièrement sont en relations avec le Qatar. Les travailleurs au Qatar ne peuvent pas compter sur l’OIT et la FIFA car ils sont « juge et partie ».
Il est particulièrement dramatique que ces deux organisations internationales se rendent complices de l’état du Qatar alors qu’elles sont parfaitement au courant que les évolutions tant annoncées pour l’instant n’ont produit aucun effet.
Il est choquant qu’un homme comme Antonio Panzeri membre de la Sous-commission des droits de l’homme participe à cette mascarade.