L’échec de la réunion, entre l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte, face au Qatar et sous la houlette des USA, va pousser les belligérants à taper plus fort sur l’adversaire pour le décrédibiliser au niveau international.
La crise dans le Golfe va croître
Le ministre du commerce du Qatar et le groupe audiovisuel beIN réclament un milliard de dollars à l’Arabie saoudite, parce qu’elle a laissé faire sur son sol un piratage de masse des programmes beIN.
Cette demande arrive au lendemain de l’échec de la réunion, entre l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte, face au Qatar et sous la houlette des USA.
L’état du Qatar a saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour « violations de la propriété intellectuelle ».
Chacune des parties sait, et en particulier le Qatar, que les saoudiens ne payeront jamais le moindre riyal aux qatariens, mais stratégiquement, le Qatar frappe le premier pour décrédibiliser au niveau international, le boycott engendré par le quartet depuis le 5 juin 2017.
La réponse des boycotteurs contre le Qatar ne se fera pas attendre et la crise va s’amplifier. Le Qatar a déjà préparé le coup d’après avec le probable retour en politique de l’ancien premier ministre Hamad bin Jassim al Thani , celui qui a facilité le financement des « Printemps arabes ».
Au niveau international, l’ensemble des pays du Golfe y perdront de leur crédibilité et la note financière sera de taille pour tous.