Les matchs qui s’enchainent, le froid, l’envie d’une revanche pour l’OM, font craindre à Unai Emery une nouvelle blessure parmi ses attaquants, rendant mission impossible le fait de battre le REAL.
L’OM en embuscade pour la Coupe de France
En tant ordinaires, le PSG serait favori face à l’OM, la dernière prestation dans le cadre de la 27e journée de Ligue 1 est là pour le démontrer. Bien sûr le club parisien vise à remporter tous les titres français notamment la Coupe de France, mais l’entraineur Unai Emery est devant une prise de risques maximum. La plus grande crainte dans cette rencontre avec l’OM est la possibilité d’une nouvelle blessure d’un de ses attaquants.
Les marseillais ce soir vont mettre la pression sur Mbappé, l’élément le plus vulnérable du trio d’attaquants avec Cavani et Di Maria. Ils vont le pousser sans doute à la faute et à la prise de risque physique. C’est le moment ou jamais pour l’OM de se qualifier car sans Neymar et à quelques jours de la rencontre avec le REAL, le doute peut s’emparer d’Unai Emery et d’une partie de la défense qui ne pourra pas compter ce soir sur Marquinhos, le joueur le plus solide actuellement au PSG.
Comme nous le disions dimanche, Unai Emery sait qu’il doit sortir vainqueur de cette épreuve, contre l’OM faute de quoi une crise profonde pourrait naître et le mettre en difficulté pour le match retour contre le REAL Madrid. Un entraineur en péril, qui est contraint de gagner la Ligue des Champions pour pouvoir négocier son avenir. Cette pression peut être mauvaise conseillère comme le fut son coaching contre les madrilènes. Si chacun lui reconnait un savoir-faire en matière de préparation, il est parfois léger pendant le match, face à un adversaire qui a une grande envie de gagner.
Les marseillais ont stratégiquement une opportunité de pouvoir gagner la Coupe de France s’ils se qualifient ce soir. Unai Emery, s’il voit que la pression et les risques sont trop importants, ce soir, il jettera l’éponge pour se donner une dernière chance de battre le REAL. Il pourra négocier avec l’émir du Qatar s’il gagne la Ligue des Champions, même s’il venait à perdre la Coupe de France, mais l’inverse est rédhibitoire pour Doha.