Le marché du GNL au niveau mondial est en augmentation, l’arrivée du russe Yamal LNG avec à terme ses 16 millions de tonnes annuelles ne devrait pas impacter les grands du marché, Qatar et Australie.
Le Qatar et l’Australie les deux poids lourds du GNL
La production des deux plus grands exportateurs de GNL, le Qatar et l’Australie avoisine annuellement 75 millions de tonnes chacun et passera progressivement à 80, 90 et 100 millions dans les dix prochaines années. Cela ne devrait pas suffire à combler le marché du GNL en forte progression. Un élément clé est à noter, c’est le prix de production et de livraison de ces deux pays, il est particulièrement compétitif. Tout nouvel arrivant aura fort à faire face aux deux mastodontes. Notez aussi que les contrats à long terme 20 à 25 ans ont du plomb dans l’aile et que le marché du spot, (exceptionnel) se développe.
L’arrivée du russe Yamal LNG avec à terme ses 16 millions de tonnes annuelles ne devrait pas impacter les grands du marché, Qatar et Australie.
Il est intéressant de relire les propos du ministre de l’Energie et de l’Industrie du Qatar, lors de la Conférence sur le GNL 2017 . Un des messages de Mohammed bin Saleh Al Sada, qui participait à cette conférence était « que le GNL est un pont idéal vers un monde moins polluant. » Il rappelait aussi que le Qatar, malgré son boycott, tient tous ses engagements pour les livraisons de GNL et qu’il augmentera sa production de 30 % à l’horizon 2024, afin de satisfaire la croissance de la demande qu’il estime à raison de 3 à 4 % par an sur les 15 prochaines années.