Sur l’année 2017 le prix moyen du baril de pétrole sera de 54 dollars et en 2018 de 60 dollars, une augmentation lente et régulière obtenue avec une baisse globale de la production mondiale et d’un certain assèchement du marché exceptionnel.
Le budget du Qatar pourrait rapidement retrouver l’équilibre si l’émir Tamim maîtrise ses dépenses militaires
Le gouvernement qatarien passe son temps à indiquer qu’il souhaite diversifier son économie pour pouvoir affronter, à terme, l’après pétrole, en tout cas de ne pas y être dépendant. C’est le cas des autres pays du Golfe du moins dans le discours.
Il est intéressant de constater que le Qatar a construit son budget en 2017 avec un prix du baril de pétrole à 45 dollars. Chacun sait que ce prix sert de base aux négociations sur le prix du gaz qui est pour le Qatar l’élément essentiel de ses revenus. Les autorités qatariennes constateront donc une augmentation de leurs revenus à fin 2017 et pour 2018 une nette augmentation avec un baril à 60 dollars.
L’inconnue que nous avons actuellement est l’impact réel pour les économies du Golfe et en particulier celle du Qatar, de la crise en cours initiée par l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte contre le Qatar.
Nous attendons la publication prochaine des éléments économiques du Qatar afin de constater la bonne tenue de son économie. Pour ce qui concerne le budget, il sera aussi impacté par cette frénésie d’achats de l’émir du Qatar en matière d’armements.